par Florence Andoka
[Chanson]
Silvia suffoque en clôture
Le safran n’épuise ni ne débine
L’insomnie
Où tu entends la chouette et nourris le hérisson
Toute ton abondance qui a fondu dans le malheur
Tes follicules qui dansent
Entre les draps sécures
Et tes larmes s’épanchent
Sur des cœurs moins fortunés
Mais le bonheur est intérieur
Et tes dents sont tombées
Au milieu beau d’une forêt obscure
Les prémonitions jaunes
Des buissons qui murmurent
La chance comme la disette
Tout ceci est rompu
Au beau milieu de la forêt obscure
C’est la roue qui a tourné
***
[Florence Andoka vit à Besançon. Elle a notamment publié des textes courts aux Éditions Derrière la salle de bain ainsi que des textes plus longs comme Call-center et Perpétuelle félicité aux Éditions Vanloo, ou encore Trop bête pour toi! aux Éditions Médiapop.]