par Maggie K.
(Leonard Cohen, Dylan Thomas, Ezra Pound, Alfred Tennyson, Andrew Marvell)
Le plagiat du poids des mots
Her lips,
like tumors in the station of a metro,
petals on a wet black bough to not go gentle into that good night.
Rage, rage, against the dying of the light and strive to seek, to find,
and not to yield, as worms shall try your long-preserved virginity, so
dance me,
until the end of love.
Des mots me chuchotaient were whispering to me pulling me towards leur centre vraiment des planètes with a force gravitationnelle so strong et tellement forte que d’un coup je me suis retrouvée in the center of words où tout était noir leur poids s’accumulant in my chest ma poitrine ma poitrine my chest
Soudainement la noirceur grandit the dark fear c’est la peur, toujours cette peur que ce ne soient que les mots anglais qui me touchent cette certitude étalée dans le ciel il faut la cacher la couvrir quick scramble scramble pour trouver d’autres mots
Ses lèvres,
comme des tumeurs dans la station d’un métro,
des pétales sur une branche mouillée, noire, pour ne pas aller doucement dans cette bonne nuit.
Rage, rage, contre la morting of le light et strive à seek, à find,
et jamais à yield, comme des verres shallent try votre virginité longue préservée, alors
dance-moi,
jusqu’au en’de o’amour.
[Maggie K. est étudiante en littérature française à Montréal. Mais cela s’est produit de manière complètement imprévue, et même involontaire. Elle écrit désormais dans cette langue apprise, soit le français, même si l’anglais risque de resurgir à n’importe quel moment.]